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" Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles ." 
Les mares

"Agriculture et biodiversité"
 Notre projet 5 mares crées en 2008

Pourquoi des mares ?

La principale cause du déclin généralisé des amphibiens dans nos pays occidentaux est la disparition et la fragmentation de leurs habitats.
Parmi ceux-ci, les zones humides ainsi que les mares et autres petits plans d’eau correspondent pour l’essentiel à leurs milieux de reproduction. Or, du fait de leur assèchement, ces milieux ont régressé de 50 à 75 % en un siècle en France.

Devant ce constat, l’association s’est fixé comme objectif prioritaire la création, la restauration ou l’entretien de petits habitats aquatiques tels que des mares, des flaques, des fossés, ornières, lavoirs, abreuvoirs, …

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Nous n’utiliserons que le terme de « mare » par la suite.
De la même façon, le terme « création » pourra recouvrir les termes « restauration » et « entretien ».

Au départ d’un projet de création de mares

Quand nous sommes sollicités par des propriétaires de terrain.

Toute personne souhaitant entreprendre une démarche de création de mare chez elle peut nous contacter :
 pour de simples conseils
 pour un appui technique lors de la réalisation
 pour réaliser leur(s) mare(s)

Nous essayons de répondre favorablement à ces attentes si, après une visite du terrain concerné,   nous jugeons que le site répond au minimum aux deux critères suivants :
 retenir suffisamment d’eau d’origine naturelle (pluie, ruissellement, nappe superficielle…), et même temporairement pour peu que ce soit au printemps.
que la mare qui serait alors créée soit potentiellement un milieu de reproduction pour les amphibiens, aux vues de nos connaissances sur la présence d’espèces sur la localité.

Ainsi, nous ne réalisons pas de mare d’agrément et n’installons pas de bâche imperméable au fond des mares que nous créons. Par contre nous ne rejetons pas l’imperméabilisation par l’argile (apport par le propriétaire !)

Il est cependant évident qu’il nous faut mettre des priorités, fonction de :
 nos moyens physiques et techniques,
 la valeur écologique des espèces connues de nous sur la localité concernée par le projet.
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Les mares de notre initiative

Sans attendre les demandes de propriétaire, nous entreprenons de les « démarcher » quand leurs terrains nous paraissent particulièrement propices à la réalisation de mares, par exemple :

 sur un site mouilleux, dans un secteur où les mares sont rares.
 sur des terrains situés sur des zones identifiées comme  corridors écologiques.

Et surtout sur des terrains à proximité :

 d’une mare isolée où nous connaissons la présence d’une espèce d’amphibien à haute valeur patrimoniale (par exemple incluses à l’annexe II de la convention de Berne ou aux annexes II et IV de la directive Habitats …ou encore très rare sur le département du Puy-De-Dôme).
 d’un site à haute valeur batrachologique (remarquable et fragile compte tenu de la présence de plusieurs espèces emblématiques) afin d’en élargir le périmètre.


Des réseaux de mares plutôt que des mares
 
Chaque fois que possible, c’est-à-dire avec l’accord du propriétaire, et si la configuration du site le permet, nous optons :

 pour la réalisation de deux petites mares assez proches l’une de l’autre, plutôt qu’une seule grande mare, la profondeur de l’une ira progressivement de 10/20 cm à 80/100 cm de profondeur, quand l’autre sera réalisée de faible profondeur, soit de 10 à 40 cm maximum, s’apparentant plutôt à une flaque (mare temporaire) 
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 ou de préférence pour la réalisation de réseaux de mares (au minimum trois).
 
Ce choix est particulièrement pertinent sur les secteurs où l’on connaît une mare isolée avec présence d’une espèce rare. L’objectif est de permettre à l’espèce de se reproduire sur plusieurs sites d’une même zone afin d’éviter sa disparition totale d’une partie du département si la mare d’origine venait à disparaître.

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Moyens techniques

 Les bras des adhérents, des sympathisants et de toutes les bonnes volontés, même occasionnelles, sont indispensables pour manier les pelles et les pioches de l’association.
 Pour les réseaux de mares, il nous faut mettre en œuvre des moyens mécaniques, plus lourds, nécessitant des financements conséquents et/ou la mise en place de partenariat (s).

La méthode manuelle reste néanmoins indispensable pour la réalisation des mares isolées ou difficiles d’accès, ou encore pour la finition des chantiers après le passage d’une pelle hydraulique. Elle permet, malgré le travail physique qu’elle impose, de partager des instants conviviaux, et parfois dans des cadres remarquables !

Suivis techniques et biologiques
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Nous prévoyons de réaliser des suivis pour chaque mare créée ou restaurée. Ils sont programmés à la fréquence d’un suivi après la première année, puis d’un suivi tous les deux ans, et enfin tous les trois ans.


Une « fiche descriptive » par mare est établie et une « base de données techniques » est systématiquement renseignée.


Ces documents doivent nous permettre dans le temps d’évaluer au mieux la colonisation de chaque mare créée ou restaurée, et ainsi d’évaluer au mieux le résultat de nos actions.



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mare de Chazoux

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