grenouille vertecrapaud communAlyte accoucheur
Alytes obstetricans (Laurenti 1768)
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DESCRIPTION
alyte accoucheur 1. Silhouette trapue de « petit crapaud » ; le mâle transporte les œufs sur les pattes postérieures.

2. Pupille verticale, plus au moins en forme de losange.

3. Membre postérieur très court (femelle) à court (mâle).

4. Peau granuleuse parsemée de pustules ; repli latéro-dorsal absent.

5. Face supérieure grise, uniforme ou avec de petites taches brunes ou noires éparses ; jamais de coloration verte.

6. Face inférieure unie, blanche ou grisâtre, avec des zones dépigmentées.
Source : Les Amphibiens de France, Belgique et Luxembourg
(Edition : Parthénope Collection).
PONTES
ponte alyte accoucheur
1. Ponte enroulées autour des pattes du mâle, enveloppes vides parfois trouvées dans l’eau après éclosion.

2. Œufs jaunâtres assez uniformes en début de développement, noirâtres avec certains détails visibles (yeux) en fin de développement.


EMISSIONS SONORES
 écouter

Le chant nuptial est généralement émis de nuit, à terre. Succession de notes courtes flûtées et cristallines, ce chant est très différent de celui des autres amphibiens, mais peut-être confondu avec celui, plus modulé, du Hibou Petit duc.

DISTRIBUTION DANS LE MASSIF CENTRAL
Commun dans les principaux massifs montagneux. Dans le Massif Central, il dépasse rarement 1 500 m.

ECOLOGIE
L’Alyte accoucheur est réputé pionnier, car il occupe de préférence des terrains bien exposés à l’ensoleillement sur des sols légers et colonise rapidement de nouveaux habitats aquatiques dans un rayon de plusieurs centaines de mètres.
Cet amphibien habite une gamme de formations végétales assez ouvertes (affleurements rocheux, éboulis, carrières, vieux murs, plages de graviers ou de sables, terrils, pelouses, prairies, cultures, landes, tourbières et garrigues…) bien qu’il soit possible de le trouver en milieu forestier, par exemple à proximité des habitations abandonnées.
Il fréquente une large gamme d’habitats aquatiques pérennes, stagnants ou courants, pouvant être riches en poissons : mares de pâture, ruisseaux, petits étangs, lacs de montagne, point d’eau des tourbières, fossés, abreuvoirs… L’une de ses caractéristiques est sa cohabitation avec l’homme. C’est un hôte bien connu des parcs, jardins, bâtiments, ruines, cimetière, accotements routiers…

BIOLOGIE
L’adulte est toujours terrestre. Il se cantonne en général à une faible distance de l’habitat du têtard (dans un rayon de 100 m environ). L’imago se cache souvent à proximité de l’eau.
L’adulte se réfugie, souvent en compagnie de congénères, dans toute cache disponible : grosses pierres, anfractuosité diverses, galeries de rongeurs ou de crapauds calamites… Il est également capable de s’enfuir dans un sol meuble.
Les appels nuptiaux sont émis par une température de l’aire d’au moins 4°C. En altitude le mâle reproducteur ne chante pas avant mai.

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