DESCRIPTION
1.
Silhouette trapue de « petit crapaud » ;
le
mâle transporte les œufs sur les pattes postérieures.
2.
Pupille verticale, plus au moins en forme de losange.
3.
Membre postérieur
très court (femelle)
à court (mâle).
4.
Peau granuleuse parsemée de pustules ; repli latéro-dorsal
absent.
5.
Face supérieure grise, uniforme ou avec de petites taches brunes ou
noires éparses ; jamais de coloration verte.
6.
Face inférieure unie, blanche ou grisâtre, avec des zones
dépigmentées.
Source :
Les Amphibiens de
France, Belgique et Luxembourg
(Edition :
Parthénope
Collection).
PONTES
1. Ponte enroulées autour des pattes du mâle, enveloppes vides parfois
trouvées dans l’eau après éclosion.
2.
Œufs jaunâtres assez uniformes en début de développement, noirâtres
avec certains détails visibles (yeux) en fin de développement.
EMISSIONS SONORES
écouter
Le chant nuptial est généralement émis de nuit, à terre. Succession
de notes courtes flûtées et cristallines, ce chant est très différent
de celui des autres amphibiens, mais peut-être confondu avec celui,
plus modulé, du Hibou Petit duc.
DISTRIBUTION DANS LE MASSIF
CENTRAL
Commun dans les principaux massifs montagneux. Dans le Massif Central,
il dépasse rarement 1 500 m.
ECOLOGIE
L’Alyte accoucheur est réputé pionnier, car il occupe de préférence des
terrains bien exposés à l’ensoleillement sur des sols légers et
colonise rapidement de nouveaux habitats aquatiques dans un rayon de
plusieurs centaines de mètres.
Cet amphibien habite une gamme de
formations végétales assez ouvertes (affleurements rocheux, éboulis,
carrières, vieux murs, plages de graviers ou de sables, terrils,
pelouses, prairies, cultures, landes, tourbières et garrigues…) bien
qu’il soit possible de le trouver en milieu forestier, par exemple à
proximité des habitations abandonnées.
Il fréquente une large gamme
d’habitats aquatiques pérennes, stagnants ou courants, pouvant être
riches en poissons : mares de pâture, ruisseaux, petits
étangs,
lacs de montagne, point d’eau des tourbières, fossés, abreuvoirs… L’une
de ses caractéristiques est sa cohabitation avec l’homme. C’est un hôte
bien connu des parcs, jardins, bâtiments, ruines, cimetière,
accotements routiers…
BIOLOGIE
L’adulte est toujours
terrestre. Il se cantonne en général à une faible distance de l’habitat
du têtard (dans un rayon de 100 m environ). L’imago se cache souvent à
proximité de l’eau.
L’adulte se réfugie, souvent en compagnie de
congénères, dans toute cache disponible : grosses pierres,
anfractuosité diverses, galeries de rongeurs ou de crapauds calamites…
Il est également capable de s’enfuir dans un sol meuble.
Les appels
nuptiaux sont émis par une température de l’aire d’au moins 4°C. En
altitude le mâle reproducteur ne chante pas avant mai.
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