1. Iris jaune vif, tirant sur le vert, vermiculé de sombre.

2. Glande parotoïdes assez proéminentes, courtes, ovales, à peine plus longues que larges

3. Patte postérieure assez courte

4. Face supérieure verdâtre, brunâtre ou grisâtre plus ou moins tachée ou marbrée de vert kaki  généralement parcourue par une ligne médiodorsale jaune pâle.


1. Cordons de 4 à 6 mm de section et de 1 à 2 m de longueur, reposant souvent sur le fond à très faible profondeur (< 20 cm).

2. Œufs sur un ou deux rangs, ou en zig-zig.




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Le chant nuptial d’intensité très forte, peut être émis à terre, dans un abri ou au bord de l’eau, ou dans une faible lame d’eau. L’animal chante généralement la nuit. Il lance une trille par vagues successives, qui ressemble à un grillon.

C’est une espèce de plaine et de moyenne montagne. Elle atteint à peu près 1 400 m dans le Massif Central.

L’habitat terrestre est typiquement constitué d’une végétation ouverte et assez rase, alternant avec des zones de sol nu, avec la présence d’abris superficiels ou de sol meuble. Ces habitats sont toujours caractérisés par un fort ensoleillement au sol et par la présence de proies dans la végétation basse. On trouve donc le Crapaud calamite dans les milieux suivants : littoraux sableux, zone de graviers et de galets, pelouses, prés salés marins et continentaux, landes éparses à bruyères et à genêts, garrigues ouvertes, affleurements rocheux, lisières et ourlet forestiers. De plus, l’espèce s’accommode parfaitement de milieux créés par l’homme : carrières, gravières et sablières, parcs urbains, friches, terrils, zones de maraîchage, terrains vagues encombrés de décombres ou de roches, ruines, murets, carreaux de fosse…
L’habitat aquatique possède les caractéristiques suivantes : il se réchauffe rapidement grâce à une faible lame d’eau et à une bonne exposition, les prédateurs des têtards tels que les insectes aquatiques et les poissons y sont absents ou peu abondants à cause d’un assèchement périodique.
Les sites de reproduction sont en général exempts d’espèce d’anoures à ponte plus précoce, tels que la Grenouille rousse ou le Crapaud commun (les têtards de ces derniers en forte densité, via une algue unicellulaire présente dans leur appareil digestif, provoquent une inhibition de la croissance des têtards de Crapaud calamite).

Le Crapaud calamite est une espèce pionnière, apte à coloniser rapidement des biotopes hostiles à la majorité des amphibiens et aux poissons.
L’espèce est en général active de mars à octobre-novembre, rarement en hiver. Elle sort de nuit, de préférence par un temps doux, humide et sans vent.
La saison de reproduction commence en général en avril-mai en altitude. A la période des amours, le mâle arbore une parure nuptiale aux couleurs plus vives. Dès que le temps devient doux et humide, les adultes reproducteurs vont à l’eau au crépuscule, parfois en journée. Les mâles s’installent en premier dans l’eau peu profonde et chantent en formant fréquemment des chœurs.
Les œufs sont déposés dans une lame d’eau de quelques centimètres de profondeur.

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